giovedì 7 gennaio 2010

PORTRAIT: LE COUREUR

par www.darbaroud.com

Dans le monde de la course à pied, son nom est synonyme de respect. Partout où il a couru, ses performances lui ont valu une réputation de coureur hors du commun. Peu loquace avant et après la course, il s’exprime à merveille dans la lutte pour la victoire. Inutile de dressé une liste de ses prouesses, parce que l’histoire à débuté voilà quelques années et que les victoires et podiums se sont enchaînées de belle façon.
C’est lors du 11e MDS que l’on a vu apparaître sa silhouette longiligne. Pour sa première participation, les prétendants à la victoire étaient nombreux. Il termina tout de même 3e, derrière le Russe André Derksen et le Français Patrice Costa ; m
ais devant deux jeunes Marocains nommés
Ahansal qui s’aguerrissaient au fil des éditions... Pour le 12e MDS, il termina encore 3e et Lahcen Ahansal remportait la première d’un longue série de victoires... Depuis cette époque, son nom n’a cessé de s’inscrire dans la liste des lauréats. Il faut bien sûr mettre en avant que, de Vétéran 1 à Vétéran 3, il n’a connu aucun rival dans sa catégorie depui
s le 12e MDS.
Si l’on complète le tableau par 4 victoires sur la DESERT CUP (3 en Jordanie et 1 au Mali), tous ceux qui s’intéressent à la course à pied auront deviné qu’il s’agit du célèbre coureur italien Marco OLMO.


C’est LE spécialiste des courses longue distance. Ses 2 victoires sur l’UTMB en 2006 et 2007 ont assis sa renommée et convaincu les spécialistes de ses talents indéniables de coureur de grand fond. C’est une sorte d’extraterrestre de la course à pied. Tant par son équipement, qu’il bricole lui-même, que par ses tenues d’une autre époque aux couleurs parfois inattendues. Mais le plus exceptionnel reste longévité dans le haut niveau ; il a 61 ans...
Peu enclin aux discours, l’homme est d’une discrétion déroutante pour les journalistes. Véritable ascète, il ne vit que pour la course à pied. Il s’entraîne seul, sans l’aide d’un entraîneur, d’un préparateur ou d’un diététicien. Lever à 5H00, pas d’excès de table et visite chez l’acupuncteur en cas de problème de santé. C’est la vie simple d’un homme habitué au travail. Son dur métier de conducteur d’excavatrice ne lui a guère laissé de loisirs, mais le moindre temps libre a été mis à profit pour courir. Soit pour s’entraîner, soit pour participer à une compétition. Et quand il ne court pas, il consacre son temps à préparer son équipement méticuleusement, avec un soin particulier sur le choix de ses chaussures.
Ce Piémontais de Cuneo est un homme d’une rare modestie, mal à l’aise avec les honneurs. Il n’est pas du genre à sauter de joie ; ce qui est bien dommage tant son sourire est beau.... Il se contente d’embrasser la ligne d’arrivée pour toute exubérance. D’aucuns, avec un tel palmarès, se montreraient plus volubiles, car il est reconnu par tous ceux qui ont couru avec lui ou qui l’on vu courir, comme un des plus grands coureurs de fond au monde. Pour le battre il faut être très fort, avoir une gestion de course quasi parfaite ... et bien sûr être beaucoup plus jeune que lui ; sinon, à la moindre erreur, on est dépassé.
Ceux qui ont vu le film qui lui est consacré auront remarqué que cet homme bénéficie du soutien d’une épouse attentionnée. On aimerait dire à madame Renata Olmo, que nous lui devons un grand MERCI pour nous avoir permis de connaître un tel champion. Et si, par hasard, elle lit ces quelques lignes, qu’elle lui dise que, pour le monde de la course à pied, Marco est un exemple et qu’il est et restera pour toujours un GAGNANT !

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